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« La question décisive est de savoir si nous sommes prêts à en faire plus pour les pays qui s’engagent sur la voie démocratique », a déclaré mercredi après-midi le Ministre des Affaires étrangères lors de la session de la Commission pour les Affaires européennes. Le Ministre faisait référence à la communication sur la politique européenne de voisinage (PEV) qui a été présentée ce mercredi par la Commission européenne à Bruxelles.
Westerwelle a mis en avant la nouvelle orientation de la PEV proposée dans le rapport, qui prévoit notamment que les pays voisins de l’UE en Afrique du Nord et en Europe de l’Est soient mieux et plus visiblement récompensés. « Une plus forte conditionnalité est importante et juste », a affirmé le ministre, qui pendant son discours, s’est certes concentré sur les pays du sud de la mer Méditerranée, mais a également souligné que les voisins de l’Est réclamaient aussi de l’attention. « Il y a eu tout de même des évolutions terrifiantes dans la région, » a-t-il dit.
En ce qui concerne les bouleversements en Afrique du Nord, le ministre a déclaré que « la population doit ressentir les fruits de ses efforts ». C’est le seul moyen d’étouffer les forces radicales. Il a ainsi souligné la nécessité de la nouvelle orientation de la politique de voisinage de l’UE qui consiste pour l’essentiel en la mise à disposition de moyens financiers supplémentaires, un accès privilégié au marché intérieur ainsi qu’en des partenariats de mobilité avec les pays sélectionnés.
« Nous avons besoin d’investissements et de l’ouverture de nos marchés. Nous ne pouvons pas couper à ces débats, a souligné le ministre. Par ailleurs, il a dit qu’il aurait aussi pu présenter des propositions ambitieuses en particulier sur la question de l’accès au marché intérieur européen. » Concernant les partenariats pour la mobilité convoités, Westerwelle accorde de l’importance avant tout aux fondations politiques. Ces dernières sont un « gros coup de chance » pour la politique allemande, car elles « permettent un accès plus élégant à la société civile sur place. » Pour un échange effectif en ce qui concerne l’emploi et l’éducation, la question des visas est aussi tout particulièrement décisive. Il y a maintenant une « fenêtre d’opportunité», celle-ci n’étant pas l’heure d’une « politique prohibitive », a rappelé le ministre. Dans ce contexte, les auditions actuelles au gouvernement ont été un « important pas en avant ».
Westerwelle s’est également exprimé sur la question de l’adhésion de la Croatie. A la suite de ses entretiens lors de la séance du Conseil des affaires générales du 23 mai, le Ministre des Affaires étrangères a l’impression que la Croatie n’a plus que « les derniers mètres » à parcourir avant de rejoindre l’UE. Si le rapport de suivi de la Commission européenne se révèle « aussi positif qu’attendu », une date pour la conclusion des négociations sera bientôt fixée, et l’adhésion pourrait avoir lieu le 1er juillet 2013.