La notion de durabilité vient à l’origine de la sylviculture : quand on n’abat pas plus d’arbres qu’il n’en repousse, on fait en sorte que la forêt reste exploitable à l’avenir et on assure la pérennité du capital forestier. On peut aussi dire qu’il est durable de vivre des intérêts plutôt que du capital. Il est durable de préserver les bases d’existence naturelles, de faire progresser l’économie par une protection plus efficace de l’environnement et par le recours à des technologies innovantes, tout en garantissant la prospérité et le progrès social.

La durabilité est un thème transversal qui associe la responsabilité vis-à-vis de la population actuelle et la responsabilité vis-à-vis des générations futures. En effet, chaque génération doit résoudre elle-même ses problèmes et ne peut pas les imposer aux générations suivantes. Cette règle fondamentale a été posée dès 1987 dans le rapport « Notre avenir à tous » de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement (commission Brundtland) : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » Cet objectif ne pourra être atteint qu’avec la participation active de chacun.