Les activités annexes
Les « activités annexes » sont souvent confondues avec les « revenus annexes », que pourtant elles ne génèrent pas systématiquement.
Presque tous les députés exercent une, voire plusieurs « activités annexes » : postes honorifiques dans des organismes d’utilité publique, missions d’ordre éducatif et social, mandats dans des assemblées communales, postes d’assesseurs au sein de partis et de fédérations, d’associations et de fondations.
On oublie souvent que les députés n’ont qu’un mandat temporaire et qu’ils ne sont élus que pour quatre ans. Il leur est souvent indispensable de garder le contact avec la profession et de prendre des dispositions pour l’après-mandat. Au demeurant, les contacts avec le monde du travail sont une bonne chose pour le Parlement :
1. Les députés exerçant des « activités annexes » apportent de la couleur dans le Parlement. Leurs expériences et impressions recueillies au dehors enrichissent le travail parlementaire.
2. De l’avis de beaucoup, il faudrait absolument réduire l’indemnité parlementaire de députés percevant des revenus annexes. Or ce n’est pas possible, puisqu’en effet la Loi fondamentale pose le principe intangible de l’égalité des indemnités parlementaires perçues par tous les députés. Des revenus annexes ou une fortune personnelle ne sauraient donc justifier aucune amputation de l’indemnité parlementaire. Formuler une telle exigence revient à créer des députés de deux ordres.
3. Toutes les activités annexes – rémunérées ou bénévoles – doivent être signalées au président du Bundestag afin de mettre au jour d’éventuels croisements d'intérêts. Les revenus annexes sont soumis à de rigoureuses règles de déontologie. Les enfreindre, c’est risquer de voir cette violation rendue publique. Il n’existe en Allemagne aucune autre catégorie professionnelle qui se soit imposé de telles obligations.