L'indemnité forfaitaire
Il faut ce qu’il faut, par exemple un second domicile à Berlin. Ou une permanence bien pourvue en circonscription. Ou encore un véhicule pour « rendre visite » aux électeurs des contrées rurales. Ici un don à des œuvres sociales, là une libéralité pour des associations et des fédérations, ailleurs une coupe pour le vainqueur du championnat local de football… sans oublier les sommes considérables allouées à des manifestations et à des initiatives de la « base » locale qui, tout naturellement, attend de « son » député qu’il prêche par l’exemple.
Pas plus en circonscription qu’ailleurs, un député n’a d’employeur qui mettrait un bureau à sa disposition, le défraierait de ses déplacements et lui verserait un forfait kilométrique. Mais comme un décompte détaillé serait trop compliqué, il existe une indemnité forfaitaire. Actuellement d’un montant de 3 720 €, elle est relevée au 1er janvier de chaque année en fonction de l’indice du coup de la vie. Cette indemnité est fréquemment insuffisante. Toutefois, les dépenses en surcroît ne sont pas remboursées, pas davantage qu’elles ne peuvent être défalquées des impôts. En effet, les députés ne peuvent pas faire valoir de « frais professionnels ».